Für mich als Haken-Fan war es ein Traum, am 24. September, drei Tage nach dem Londoner Auftritt, bei ihrem Konzert im Dynamo Zürich dabei zu sein und nun diese Anthologie nach Herzenslust anhören zu können. Während das erste Set (bis zu einem gewissen Grad) vorhersehbar war, da "Fauna", wie von der Band angekündigt, in seiner Gesamtheit wiedergegeben wurde, hielt der Rest einige schöne und zahlreiche Überraschungen bereit, angefangen mit «Crystallised» als Abschluss des ersten Sets. Dieses Stück wird von vielen Fans als DAS Prog-Metal-Stück schlechthin angesehen und war seit 2019 nicht mehr live gespielt worden. Die Aufregung war in Zürich spürbar, und sie ist es auch bei «Liveforms». Das zweite Set repräsentiert gewissermaßen die «Greatest Hits» von Haken, wie Sänger Ross Jennings es ausdrückt, und ermöglicht es der Band, Stücke aus allen Alben zu spielen.

Zu den Klassikern gehören natürlich "1985", "Cockroach King" und das heavy "Nil By Mouth". Zu den Überraschungen gehörten "The Strain", "Earthrise" und vor allem "Drowning In The Flood" vom ersten Album "Aquarius", das einen wunderbaren Abschluss des zweiten Sets bildete, bevor es natürlich eine Zugabe mit "Visions" gab, dem mit 22:25 Minuten längsten Stück der Band. Auch dieses Stück war seit vielen Jahren nicht mehr live gespielt worden und bot dem Publikum die Möglichkeit, ein letztes Mal mitzusingen, bevor es sich bis zum nächsten Mal verabschiedete.

Was soll man sonst sagen, wenn nicht die unglaubliche Leistung der Musiker, die eine tadellose und energetisch verrückte Performance ablieferten, sich an die Aufnahmen hielten und sich dennoch einen leichten Anteil an Improvisationen erlaubten, vor allem während der Soli. Diese Art von Live-Album ist wichtig, weil es für die Ewigkeit beweist, dass die Künstler, die solche Musik erschaffen, auch in der Lage sind, sie zu spielen, und dass sie nicht "nur" Komponisten sind.

Es ist auch eine Gelegenheit, diese Stücke für ein Publikum erlebbar zu machen, dessen Begeisterung bei einer solchen Aufnahme spürbar ist. Und auch wenn der Autor dieser Worte zweifellos etwas voreingenommen ist, ist "Liveforms" ein Album, das sich jeder Prog-Metal-Fan, der etwas auf sich hält, unbedingt zulegen sollte.

Français: Huit ans après leur premier album live, « L-1ve », et deux ans après leur dernier album studio, « Fauna », Haken revient avec Liveforms, album live enregistré le 21 septembre 2024 à l’O2 Forum de Londres, la ville natale du groupe, pour ce qui représente à ce jour leur premier format « An Evening With », à savoir une soirée entière avec le groupe, juste le groupe, pour près de trois heures de musique réparties en deux sets. Autant dire que, pour le fan de Haken que je suis, c’est tout simplement un rêve éveillé que d’avoir pu assister à leur concert de cette tournée à Dynamo Zürich le 24 septembre dernier, soit trois jours après la captation de leur performance londonienne, et d’aujourd’hui pouvoir écouter à volonté cet enregistrement d’anthologie.

Si le premier set était prévisible (jusqu’à un certain point), avec la reddition de « Fauna » dans son intégralité, comme annoncé par le groupe, la suite a réservé de belles et nombreuses surprises, à commencer par « Crystallised » en clôture du premier set. Ce morceau est considéré par de nombreux fans comme LE morceau de prog metal par excellence, et n’avait plus été joué en live depuis 2019. L’excitation était palpable à Zürich, et elle l’est tout autant sur « Liveforms ». Le deuxième set représente en quelque sorte les « greatest hits » de Haken, d’après les mots du chanteur Ross Jennings, permettant ainsi au groupe de jouer des morceaux issus de tous les albums.

Parmi les incontournables, il y a bien entendu « 1985 », « Cockroach King » ou encore le très heavy « Nil By Mouth ». Quant aux surprises, l’on peut notamment relever « The Strain », « Earthrise » et surtout « Drowning In The Flood », issu du premier album « Aquarius », clôturant magnifiquement ce deuxième set, avant bien entendu le rappel avec le morceau « Visions », le plus long du groupe avec ses 22min25s. Morceau qui lui non plus n’avait plus été joué en live depuis de nombreuses années, et offrait ainsi au public la possibilité de chanter une dernière fois à l’unisson avant de se dire au revoir, jusqu’à la prochaine fois…

Que dire, sinon, de la performance incroyable des musiciens qui ont livré une prestation impeccable et énergiquement folle, respectant les enregistrements tout en se permettant une légère part d’improvisation, notamment durant les solos. Ce genre d’album live est important, parce qu’il permet de prouver pour l’éternité que les artistes qui créent de telles musiques sont également capables de les jouer et qu’ils ne sont pas de « simples » compositeurs. C’est également l’occasion de faire vivre ces morceaux auprès d’un public dont l’enthousiasme est perceptible sur un tel enregistrement. Et, même si l’auteur de ces mots est sans doute un peu partial, « Liveforms » est un album à se procurer absolument pour tout fan de prog métal qui se respecte.
MAaxime S.